REVEVIN Saison VI : L'Hurluberlu de Saint Nicolas...
A peine remis de notre marathon roussillonnais, les 2 Philippes locaux nous invitent à découvrir l'étoile montante de St
Nicolas de Bourgueil, j'ai nommé : SSSSSSSSSSébatiennnnnnnnnnnn Daviddddddddddddddddddd......
Tout d'abord un lien très intéressant et plus précis que mes notes sur le travail et la philosophie de Sébastien David -> ICI
Et de saluer à nouveau l'excellent travail de compte rendu de visite chez SD et consorts d'un Monomaniaque de l'Alsace : Patrick Bottcher.
Voici donc à quoi notre bonhomme du jour ressemble :

Ah désolé c'est une erreur, ce n'est pas Sébastien David mais Laurent débouchant une bouteille ne contenant pas de cabernet franc (image rare que du coup je vais laisser, et pour les curieux il s'agissait de mémoire de poisson rouge d'une Côte Rôtie 91 de chez Guigal)... Et en plus c'était mauvais comme quoi les "grands" peuvent aussi en faire ... je cherche... ah en voilà une de notre trublion ligérien mais de loin et pas nette.

Donc nous voici en présence d'un sympathique vigneron (et fils de) de 35 ans avec une tchatche à me faire passer pour le Bernardo de Zorro. Ce gars là est un allumé total du vin, de la vigne, du bio, de son boulot... Bref c'est un grand malade mais j'aimerais bien être zinzin comme lui... Parfois...
Il nous explique très largement sa philosophie et la particularité de chacune de ses cuvées, à savoir, grosso modo:

Hurluberlu 2008 : Nez de fruits rouges, solaire, épicé et de cabernet "mûr". Attaque acidulée, franche, une pointe végétale. Un véritable gourmandise. C'est poivré, au poil. C'est fin, sans aspérité... Que c'est bon ***(*)
Hurluberlu 2007 : Très joli nez de fruits rouges et de cosmétique (rouge à lèvres, tiens ça fait 2 fois que je le case celui là).un fin perlant ouvre la matière, l'amer un poil plus marqué. tanins polis, c'est dynamique, suave et avec un acidulé de fin de gueule sur la fraise, miam. ***
Hurluberlu 2006 : Nez solaire, épicé, de rafle et tellement féminin. L'attaque est suave puis l'acidulé vient réveiller le tout.Les épices déboulent à leur tour. Très fine astringence, c'est long, hyper gourmand. Une tuerie entre amis.***(*)
Puis viennent les vins du "PatrimoineSD" sur les millésimes 2000 à 2008 :
Les millésimes 07 et 08 n'ayant pas encore leur propre nom (07 devra commencer par N et 08 par E).

Patrimoine 2008 : Nez profond, rafle et féminin. Attaque vive avec une acidité relevée.Les fruits rouges sonnent la charge. C'est très concentré avec toujours cet acidulé de bon aloi. un poil d'astringence sur une belle longueur et de beaux amers au final.C'est bon. ***
Patrimoine 2007 : Nez profond, boisé, sur les mûres.L'attaque est monumentale. Je suis scotché par tant de volume, de vivacité et de longueur. C'est soyeux, jouissif, délicieux... Ça y est je tiens mon 1er TOP du week end. ****
In Vivo 2006 : Nez Solaire, de rafle et de framboise concentrée. Attaque un poil sucrée. Le vin se fait sautillant avec des épices conséquents. Là encore un volume et une matière gargantuesques et une finale de soie... ***(*)
Orion 2005 : nez boisé, épicé, rafle et sirop de grenadine.Attaque soyeuse avec un mâche énorme. C'est superbement épicé. Fine astringence de fin de bouche pour une matière à la finale lissée, un poil chaude et aux amers superbes. ***(*)
Mi Chemin 2004 : Ca y est ce que je redoutais un peu : ca poivronne un poil, de la rafle et un nez solaire.Attaque un poil sucrée, épicée et "ligérienne". C'est un peu astringent et de longueur moyenne. **(*)
Idylle 2003 : Nez boisé, mûres et typé Bordeaux, voire Espagnol.Très belle fraîcheur d'emblée.C'est soyeux, fin et épicé juste comme il faut. Les tanins sont fondus et la structure conséquente et magnifique. J'adore 2003 contrairement à beaucoup. Et vlan !! voili mon 2ème TOP. ****
Razine 2002 : nez (très) profond, sur les fruits rouges et les sous bois. Là encore une très belle fraîcheur et une matière relevée. C'est fin, long avec une pointe de prune au final. ***(*)
Thyrse 2001 : Là comme en 2004 ça poivronne et ça "fruits noirs". Mais c'est bouchonné ou déviant. Non noté.
L'Ancestral 2000 : Notes fermentaires, de bois et de camphre. L'attaque est "glucosée" (ça fait bien 3 ou 4 fois que je dis "sucrée") et boisée. C'est végétal et on mesure avec ce second millésime de la gamme PatrimoineSD tous les progrès réalisés par Sébastien. *(*)
Puis vint le tour des vins d'une oreille.Cette cuvée est selon mes souvenirs "zéro soufre".

Vin d'une Oreille 2005 : nez réduit, solaire, poivron et de sous bois. Attaque diabétique, soyeuse avec sa fine astringence.C'est joliment épicé, de longueur conséquente mais l'amer final et l'austérité gâchent un poil le tout.**(*)
Vin d'une Oreille 2004 : Nez végétal. Attaque là aussi sucrée, volumineuse avec une grosse mache. L'astringence met le vin un peu parterre. **
Vin d'une Oreille 2002 : nez profond sur les fruits rouges et le maquillage.Toujours ce sr d'entrée de bouche. c'est soyeux et droit et doté d'une belle fraîcheur. ***
Ainsi se termina le panorama des vins de Sébastien David avec ses Hurluberlus bluffants de gourmandise et des vins du patrimoine (hormis en 00 et d'un malheureux 01 sur cette dégust) d'un niveau rarement rencontré pour ma part dans ce coin de France...
Tiens en passant voici son site :PatrimoineSD
il était temps de s'attabler et de de découvrir le menu du soir :

Et de déguster encore d'autres vins... Blancs pour la circonstance et pour lesquels je n'ai rien noté. Trop occupé que j'étais à "défendre mon assiette" avec quelques délicieux mollusques et autres crustacés ayant échappé à l'appétit insatiable de mon voisin de tablée (non Olif et Bruno je ne parle pas de vous).
La même dégust vue par un amateur de nature et de tong...
Ainsi se termina cette seconde journée de haute volée... Et un nouveau gros dodo avant d'aller flâner du coté de la Bourgogne...
A SUIVRE
Tout d'abord un lien très intéressant et plus précis que mes notes sur le travail et la philosophie de Sébastien David -> ICI
Et de saluer à nouveau l'excellent travail de compte rendu de visite chez SD et consorts d'un Monomaniaque de l'Alsace : Patrick Bottcher.
Voici donc à quoi notre bonhomme du jour ressemble :

Ah désolé c'est une erreur, ce n'est pas Sébastien David mais Laurent débouchant une bouteille ne contenant pas de cabernet franc (image rare que du coup je vais laisser, et pour les curieux il s'agissait de mémoire de poisson rouge d'une Côte Rôtie 91 de chez Guigal)... Et en plus c'était mauvais comme quoi les "grands" peuvent aussi en faire ... je cherche... ah en voilà une de notre trublion ligérien mais de loin et pas nette.

Donc nous voici en présence d'un sympathique vigneron (et fils de) de 35 ans avec une tchatche à me faire passer pour le Bernardo de Zorro. Ce gars là est un allumé total du vin, de la vigne, du bio, de son boulot... Bref c'est un grand malade mais j'aimerais bien être zinzin comme lui... Parfois...
Il nous explique très largement sa philosophie et la particularité de chacune de ses cuvées, à savoir, grosso modo:
- Hurluberlu: macération carbonique.
- PatrimoineSD : macération conventionnelle de 40 jours + malo + foulage aux pieds.
- Vin d'une Oreille : issus de vieilles vignes en macération carbonique de 6 jours puis conventionnelle.

Hurluberlu 2008 : Nez de fruits rouges, solaire, épicé et de cabernet "mûr". Attaque acidulée, franche, une pointe végétale. Un véritable gourmandise. C'est poivré, au poil. C'est fin, sans aspérité... Que c'est bon ***(*)
Hurluberlu 2007 : Très joli nez de fruits rouges et de cosmétique (rouge à lèvres, tiens ça fait 2 fois que je le case celui là).un fin perlant ouvre la matière, l'amer un poil plus marqué. tanins polis, c'est dynamique, suave et avec un acidulé de fin de gueule sur la fraise, miam. ***
Hurluberlu 2006 : Nez solaire, épicé, de rafle et tellement féminin. L'attaque est suave puis l'acidulé vient réveiller le tout.Les épices déboulent à leur tour. Très fine astringence, c'est long, hyper gourmand. Une tuerie entre amis.***(*)
Puis viennent les vins du "PatrimoineSD" sur les millésimes 2000 à 2008 :
Les millésimes 07 et 08 n'ayant pas encore leur propre nom (07 devra commencer par N et 08 par E).

Patrimoine 2008 : Nez profond, rafle et féminin. Attaque vive avec une acidité relevée.Les fruits rouges sonnent la charge. C'est très concentré avec toujours cet acidulé de bon aloi. un poil d'astringence sur une belle longueur et de beaux amers au final.C'est bon. ***
Patrimoine 2007 : Nez profond, boisé, sur les mûres.L'attaque est monumentale. Je suis scotché par tant de volume, de vivacité et de longueur. C'est soyeux, jouissif, délicieux... Ça y est je tiens mon 1er TOP du week end. ****
In Vivo 2006 : Nez Solaire, de rafle et de framboise concentrée. Attaque un poil sucrée. Le vin se fait sautillant avec des épices conséquents. Là encore un volume et une matière gargantuesques et une finale de soie... ***(*)
Orion 2005 : nez boisé, épicé, rafle et sirop de grenadine.Attaque soyeuse avec un mâche énorme. C'est superbement épicé. Fine astringence de fin de bouche pour une matière à la finale lissée, un poil chaude et aux amers superbes. ***(*)
Mi Chemin 2004 : Ca y est ce que je redoutais un peu : ca poivronne un poil, de la rafle et un nez solaire.Attaque un poil sucrée, épicée et "ligérienne". C'est un peu astringent et de longueur moyenne. **(*)
Idylle 2003 : Nez boisé, mûres et typé Bordeaux, voire Espagnol.Très belle fraîcheur d'emblée.C'est soyeux, fin et épicé juste comme il faut. Les tanins sont fondus et la structure conséquente et magnifique. J'adore 2003 contrairement à beaucoup. Et vlan !! voili mon 2ème TOP. ****
Razine 2002 : nez (très) profond, sur les fruits rouges et les sous bois. Là encore une très belle fraîcheur et une matière relevée. C'est fin, long avec une pointe de prune au final. ***(*)
Thyrse 2001 : Là comme en 2004 ça poivronne et ça "fruits noirs". Mais c'est bouchonné ou déviant. Non noté.
L'Ancestral 2000 : Notes fermentaires, de bois et de camphre. L'attaque est "glucosée" (ça fait bien 3 ou 4 fois que je dis "sucrée") et boisée. C'est végétal et on mesure avec ce second millésime de la gamme PatrimoineSD tous les progrès réalisés par Sébastien. *(*)
Puis vint le tour des vins d'une oreille.Cette cuvée est selon mes souvenirs "zéro soufre".

Vin d'une Oreille 2005 : nez réduit, solaire, poivron et de sous bois. Attaque diabétique, soyeuse avec sa fine astringence.C'est joliment épicé, de longueur conséquente mais l'amer final et l'austérité gâchent un poil le tout.**(*)
Vin d'une Oreille 2004 : Nez végétal. Attaque là aussi sucrée, volumineuse avec une grosse mache. L'astringence met le vin un peu parterre. **
Vin d'une Oreille 2002 : nez profond sur les fruits rouges et le maquillage.Toujours ce sr d'entrée de bouche. c'est soyeux et droit et doté d'une belle fraîcheur. ***
Ainsi se termina le panorama des vins de Sébastien David avec ses Hurluberlus bluffants de gourmandise et des vins du patrimoine (hormis en 00 et d'un malheureux 01 sur cette dégust) d'un niveau rarement rencontré pour ma part dans ce coin de France...
Tiens en passant voici son site :PatrimoineSD
il était temps de s'attabler et de de découvrir le menu du soir :

Et de déguster encore d'autres vins... Blancs pour la circonstance et pour lesquels je n'ai rien noté. Trop occupé que j'étais à "défendre mon assiette" avec quelques délicieux mollusques et autres crustacés ayant échappé à l'appétit insatiable de mon voisin de tablée (non Olif et Bruno je ne parle pas de vous).
La même dégust vue par un amateur de nature et de tong...
Ainsi se termina cette seconde journée de haute volée... Et un nouveau gros dodo avant d'aller flâner du coté de la Bourgogne...
A SUIVRE
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