La Dive bac tou ze routse
Week end très très chargé sur les bords de Loire en terme de vins avec notamment la 6ème édition de Renaissance des Appellations au Grenier St Jean à Angers qui se voyait opposée au retour de la Dive sur ses terres d'origines
à Brézé après quelques éditions en territoire altoséquanais du week end normand.
N'ayant pas connu tous les charmes du palais des congrès de Deauville, je n'ai pu que m'extasier devant le cadre "original" de ce grand raout au casting impressionnant.Direction les galeries troglodytiques pour attaquer cette énorme dégustation.
Et autant dire tout de suite que les rouges ne furent pas à la fête. La température ambiante flirtant les 4°C, ces derniers étaient en bien mauvaise posture pour délivrer tout leur potentiel.Pour les blancs, c'était "supportable".
Dès l'entrée de la galerie, arrêt immédiat chez Foillard avec comme écrit ci-dessus des rouges peu bavards et la découverte d'un Fleurie 06 élaboré depuis la reprise de vignes sur cette appellation en 2005.
En face c'est chez Descombes que l'on effectue un grand tour du proprio avec une gamme cohérente et un beaujolais 09 remarqué. Mentions pour le Morgon générique 07 et le Chiroubles VV 08 du fiston Coquelet.
Passage rapide au domaine de Souch plutôt décevant pour ma part et aussi peu convaincant chez Plageoles.
Puis en descendant toujours dans la galerie, le Père noël au chapeau bleu dans le coin nous accueille pour un panorama du domaine Chaume Arnaud à Vinsobres et un 07 sur cette appellation des plus agréables.
Et premier téléscopage du salon avec les inséparables collègues de goulot que sont Olif et Pipette man. Satisfaction personnelle de voir enfin notre jurassique en tenue quasi alpine. Mais toujours prompt à nous démontrer qu'ici il ne fait pas froid le matin et que Béatrice Dalle n'a qu'à bien se tenir...
Notre hibernatus nous entraîne illico vers le tonneau de Béatrice et Hervé Souhaut et je découvre de véritables nectars. De leur viognier/roussanne jusqu'à la Souteronne qui "syrahte" (alors que c'est du gamay), en passant par leur Sainte Epine 07, (et toujours dans des conditions extrêmes) c'est remarquable en tout point.
j'arrive au bout du tunnel et notre insatiable buveur qui venait du froid me cale devant le tonneau de Luca Roagna.
Nous sommes dans le Piémont et je vais voyager à travers cette région pendant 1/2 heure avec le discours passionné et passionnant de Luca Roagna.
Dolcetto d'Alba, Barolo, Barbaresco sur des millésimes comme 03,04,05,08 et un final sur un Barolo Chinato inouï... Des vins d'une élégance folle et un vigneron "aux yeux d'enfant dans un Jouéclub" quand il parle de ses vins.
Et hop, encore une rencontre. Je le reconnais, lui non. Et pour cause, il ne m'a jamais vu ! Salut Gildas !! Mince, le temps file, une saucisse de lapin plus tard, Philippe m'indique le tonneau voisin de Luca qui n'est plus qu'à moitié italien.
La ravissante (et mariée) Clémentine me présente son domaine Le Coste situé dans la région du Lazio (au nord de Rôme) et son Litrozzo rouge 09 qui est une petite tuerie sans parler de son Aleatico Passito 07 qui fit partie de mes tops de la journée...
Et pour en finir avec Clémentine & Gian Marco, ces derniers ont la bonne idée de cultiver des oliviers entre leurs parcelles de vignes. Et "l'extra vierge pressée à la meule de pierre comme au bon vieux temps" est topissime mais réservée aux palais vraiment pas fragiles...
Petit détour vers le Languedoc avec un stop chez le sympathique tenancier de Zélige Caravent et un tour du Pic Saint loup pour retenir un gourmand Zazous à Zanzibar, une Ellipse 08 top de structure et un Velvet 07 à la fraîcheur réjouissante.
Petit saut rock'n'roll à Collioure chez Casot de Maillol avec des nez déroutants mais une Poudre d'Escampette pas si mal que cela...
Puis "le choc" de la journée en découvrant un copain de lycée (plus vu depuis ce temps) et qui s'est fait vigneron en Ardèche. Avec Vincent Fargier, Manuel Cunin a créé le domaine Les 2 Terres à Villeneuve de Berg.
Ils présentaient uniquement le millésime 09 avec un viognier un poil mou à mon goût, une cuvée 100% carignan plus que bien, une syrah carbo honnête et un 100% grenache pêchu.
Et cette satanée montre qui n'a jamais tourné aussi vite... Vite c'est la fin, direction Le Jura.
Bon, vu le génocide derrière le tonneau de Bornard, on n'est pas les premiers !! La Chamade 07 me plaît bien, le trousseau "des graviers" 07 me fait succomber. Son pinot est d'une originalité rare et j'en fais un autre de mes tops du jour...
Puis Ze last but not ze worse, le bouquet final chez Fanfan Ganevat. Estampillés "neveux non officiels de Tonton Olif", on s'incruste autour du maigre tonneau lesté des cuvées du prince de Rotalier.
Et c'est un grand chelem de cuvées au top qui défile dans mon palais. Dès Florine, je décolle pour un pic sur Challasses VV. Le pinot moins original que celui de Bornard est tout de même grand...
16h00, je m'arrête sur ce dernier pinot pour la route, et quitte cette remarquable manifestation où les vignerons n'ont rien à vendre. Un incontournable que j'inscris désormais sur mes tablettes en espérant que la Dive plante définitivement ses racines dans ce cadre unique (avec juste quelques degrés de plus).
N'ayant pas connu tous les charmes du palais des congrès de Deauville, je n'ai pu que m'extasier devant le cadre "original" de ce grand raout au casting impressionnant.Direction les galeries troglodytiques pour attaquer cette énorme dégustation.
Et autant dire tout de suite que les rouges ne furent pas à la fête. La température ambiante flirtant les 4°C, ces derniers étaient en bien mauvaise posture pour délivrer tout leur potentiel.Pour les blancs, c'était "supportable".
Dès l'entrée de la galerie, arrêt immédiat chez Foillard avec comme écrit ci-dessus des rouges peu bavards et la découverte d'un Fleurie 06 élaboré depuis la reprise de vignes sur cette appellation en 2005.
En face c'est chez Descombes que l'on effectue un grand tour du proprio avec une gamme cohérente et un beaujolais 09 remarqué. Mentions pour le Morgon générique 07 et le Chiroubles VV 08 du fiston Coquelet.
Passage rapide au domaine de Souch plutôt décevant pour ma part et aussi peu convaincant chez Plageoles.
Puis en descendant toujours dans la galerie, le Père noël au chapeau bleu dans le coin nous accueille pour un panorama du domaine Chaume Arnaud à Vinsobres et un 07 sur cette appellation des plus agréables.
Et premier téléscopage du salon avec les inséparables collègues de goulot que sont Olif et Pipette man. Satisfaction personnelle de voir enfin notre jurassique en tenue quasi alpine. Mais toujours prompt à nous démontrer qu'ici il ne fait pas froid le matin et que Béatrice Dalle n'a qu'à bien se tenir...
Notre hibernatus nous entraîne illico vers le tonneau de Béatrice et Hervé Souhaut et je découvre de véritables nectars. De leur viognier/roussanne jusqu'à la Souteronne qui "syrahte" (alors que c'est du gamay), en passant par leur Sainte Epine 07, (et toujours dans des conditions extrêmes) c'est remarquable en tout point.
j'arrive au bout du tunnel et notre insatiable buveur qui venait du froid me cale devant le tonneau de Luca Roagna.
Nous sommes dans le Piémont et je vais voyager à travers cette région pendant 1/2 heure avec le discours passionné et passionnant de Luca Roagna.
Dolcetto d'Alba, Barolo, Barbaresco sur des millésimes comme 03,04,05,08 et un final sur un Barolo Chinato inouï... Des vins d'une élégance folle et un vigneron "aux yeux d'enfant dans un Jouéclub" quand il parle de ses vins.
Et hop, encore une rencontre. Je le reconnais, lui non. Et pour cause, il ne m'a jamais vu ! Salut Gildas !! Mince, le temps file, une saucisse de lapin plus tard, Philippe m'indique le tonneau voisin de Luca qui n'est plus qu'à moitié italien.
La ravissante (et mariée) Clémentine me présente son domaine Le Coste situé dans la région du Lazio (au nord de Rôme) et son Litrozzo rouge 09 qui est une petite tuerie sans parler de son Aleatico Passito 07 qui fit partie de mes tops de la journée...
Et pour en finir avec Clémentine & Gian Marco, ces derniers ont la bonne idée de cultiver des oliviers entre leurs parcelles de vignes. Et "l'extra vierge pressée à la meule de pierre comme au bon vieux temps" est topissime mais réservée aux palais vraiment pas fragiles...
Petit détour vers le Languedoc avec un stop chez le sympathique tenancier de Zélige Caravent et un tour du Pic Saint loup pour retenir un gourmand Zazous à Zanzibar, une Ellipse 08 top de structure et un Velvet 07 à la fraîcheur réjouissante.
Petit saut rock'n'roll à Collioure chez Casot de Maillol avec des nez déroutants mais une Poudre d'Escampette pas si mal que cela...
Puis "le choc" de la journée en découvrant un copain de lycée (plus vu depuis ce temps) et qui s'est fait vigneron en Ardèche. Avec Vincent Fargier, Manuel Cunin a créé le domaine Les 2 Terres à Villeneuve de Berg.
Ils présentaient uniquement le millésime 09 avec un viognier un poil mou à mon goût, une cuvée 100% carignan plus que bien, une syrah carbo honnête et un 100% grenache pêchu.
Et cette satanée montre qui n'a jamais tourné aussi vite... Vite c'est la fin, direction Le Jura.
Bon, vu le génocide derrière le tonneau de Bornard, on n'est pas les premiers !! La Chamade 07 me plaît bien, le trousseau "des graviers" 07 me fait succomber. Son pinot est d'une originalité rare et j'en fais un autre de mes tops du jour...
Puis Ze last but not ze worse, le bouquet final chez Fanfan Ganevat. Estampillés "neveux non officiels de Tonton Olif", on s'incruste autour du maigre tonneau lesté des cuvées du prince de Rotalier.
Et c'est un grand chelem de cuvées au top qui défile dans mon palais. Dès Florine, je décolle pour un pic sur Challasses VV. Le pinot moins original que celui de Bornard est tout de même grand...
16h00, je m'arrête sur ce dernier pinot pour la route, et quitte cette remarquable manifestation où les vignerons n'ont rien à vendre. Un incontournable que j'inscris désormais sur mes tablettes en espérant que la Dive plante définitivement ses racines dans ce cadre unique (avec juste quelques degrés de plus).
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