Petit bilan des REVEVIN 2007
Comme promis un apercu des vins qui m'ont marqué lors de ces 4ème rencontres :
Quelques gourmands s'étaient retrouvés la veille au "QG" . Le champion du monde des blogs dédiés au vin ouvrit le ban (et le blanc) avec un délicieux crémant du Jura de chez Ganevat au nom bien inspiré à la jolie bulle fleurant bon la pomme reinette et très typé chardonnay.

Puis ce fut un panorama des vins du domaine de la Pépière
Des muscadets à des lieues des clichés qui leur collent aux basques. Mes préférés furent :
Le clos cormerais 1997 et la cuvée vieilles vignes que j'ai trouvé étonnamment "jurassico alsacien"par leurs expressions "oxydo pétrolées".
Le lendemain nous avions rendez vous avec les vins du Cêdre.
Dans la gamme du cêdre (ce sont les bouteilles à l'étiquette ronde) les millésimes 2000 & 2002 se détachèrent des autres pour leur fraîcheur et le joli fruit. Un coté aérien pour le 2002 et un jolie trame pour le 2000.
Dans la gamme GC c'est le fameux millésime 2003 qui eu mes faveurs pour son coté plein et soyeux, une petite bombe de cassis.
En fin de dégustation arriva l'expression du château Lamartine (2000) qui malgré son boisé appuyé m'a séduit par sa juste sucrosité sa fraîcheur et son coté soyeux.
En fin d'après midi nous attaquions "les moelleux liquoreux accompagnés des
pates persillées"

mon palais rendit son verdict par le tiercé suivant :
* La quintessence (97) du domaine de Juchepie un très beau vin avec une matière énorme, sphérique et une rétro magnifique.
* Johannisberg (2000) de Martigny (en Suisse on parle de "flétri sur souche" pour le passerillage) aux arômes de miel et de fruits jaunes confits doté d'une acidité de toute beauté et d'une matière remarquable.
* Banyuls (82) de Vial magnères cuvée Al Tragou un rancio très vieux à la robe acajou au nez de café de ratafia et d'épices et dont mon palais se régala sans réserve (ben oui celui là je l'ai pas recraché non plus).
Le lendemain nous ouvrions les hostilités par la botte italienne avec une revue du Roero,

de belles découvertes avec notamment :
* Prachiosso (04) de Négro avec des flaveurs de fruits rouges présentant une très jolie matière mélant épices et sur une acidité sur le fil vibrante, un très joli vin.
* Cascina Val de prete (04) avec un nez boisé plutôt envoutant sur le marc, la vanille et le caramel et s'exprimant en bouche par une fraicheur et un fruité energique agrémenté par une jolie vague épicée le tout sur une bonne longueur.
* Costa Stéfanino (04) qui lui est un Roero supériore sur des notes de fruits noirs et de figue il m'a plu pour son coté acidulé les belles épices qui déboulent juste derrière...
Nous enchaînions avec Marc Houtin et ses remarquables 2005 avec une mention spéciale à :
* Princé un 100% cabernet franc (mûr c'est tellement rare sur ce cépage n'est ce pas Laurent !!) qui est rond et qui nous fait le coup du comptoir des indes, c'est un festival d'épices, c'est très bon.
* Côteaux de l'aubance (avec ses 800 gr de sucres résiduels sur la balance) titrant à peine 11,5° aux arômes de miel, de beurre et de fruits exotiques, en bouche une matière énorme, du gras, et tout ça sur un équilibre magnifique chapeau bas Marc...
Puis le final avec les vins de Patrick Baudouin là aussi des bouteilles immenses avec (pour ma part) :
Après minuit (97) mélant les agrumes et la douceur d'un vin gourmand et jouissif.
Les sens du chenin (97) un extra terrestre de 1°( oui oui 1°) qui nous envoie de l'abricot en pleine poire et possédant une matière vive et une acidité démoniaque d'équilibre.

Et tout cela ponctué par des vins surprises lors des repas ou les dégustateurs s'emploient à deviner (ou non) la provenance des breuvages proposés puis a s'exclamer sur la qualité surprenante ou décevante de tel ou tel vin.
D'agréables moments qui vous rendent accrocs à cette manifestation unique. Je me répète mais vivement 2008.
Petit jeu : une salade de fruits s'est glissée dans le texte à toi de retrouver tous les fruits...
Quelques gourmands s'étaient retrouvés la veille au "QG" . Le champion du monde des blogs dédiés au vin ouvrit le ban (et le blanc) avec un délicieux crémant du Jura de chez Ganevat au nom bien inspiré à la jolie bulle fleurant bon la pomme reinette et très typé chardonnay.
Puis ce fut un panorama des vins du domaine de la Pépière
Des muscadets à des lieues des clichés qui leur collent aux basques. Mes préférés furent :
Le clos cormerais 1997 et la cuvée vieilles vignes que j'ai trouvé étonnamment "jurassico alsacien"par leurs expressions "oxydo pétrolées".
Le lendemain nous avions rendez vous avec les vins du Cêdre.
Dans la gamme du cêdre (ce sont les bouteilles à l'étiquette ronde) les millésimes 2000 & 2002 se détachèrent des autres pour leur fraîcheur et le joli fruit. Un coté aérien pour le 2002 et un jolie trame pour le 2000.
Dans la gamme GC c'est le fameux millésime 2003 qui eu mes faveurs pour son coté plein et soyeux, une petite bombe de cassis.
En fin de dégustation arriva l'expression du château Lamartine (2000) qui malgré son boisé appuyé m'a séduit par sa juste sucrosité sa fraîcheur et son coté soyeux.
En fin d'après midi nous attaquions "les moelleux liquoreux accompagnés des
pates persillées"
mon palais rendit son verdict par le tiercé suivant :
* La quintessence (97) du domaine de Juchepie un très beau vin avec une matière énorme, sphérique et une rétro magnifique.
* Johannisberg (2000) de Martigny (en Suisse on parle de "flétri sur souche" pour le passerillage) aux arômes de miel et de fruits jaunes confits doté d'une acidité de toute beauté et d'une matière remarquable.
* Banyuls (82) de Vial magnères cuvée Al Tragou un rancio très vieux à la robe acajou au nez de café de ratafia et d'épices et dont mon palais se régala sans réserve (ben oui celui là je l'ai pas recraché non plus).
Le lendemain nous ouvrions les hostilités par la botte italienne avec une revue du Roero,
de belles découvertes avec notamment :
* Prachiosso (04) de Négro avec des flaveurs de fruits rouges présentant une très jolie matière mélant épices et sur une acidité sur le fil vibrante, un très joli vin.
* Cascina Val de prete (04) avec un nez boisé plutôt envoutant sur le marc, la vanille et le caramel et s'exprimant en bouche par une fraicheur et un fruité energique agrémenté par une jolie vague épicée le tout sur une bonne longueur.
* Costa Stéfanino (04) qui lui est un Roero supériore sur des notes de fruits noirs et de figue il m'a plu pour son coté acidulé les belles épices qui déboulent juste derrière...
Nous enchaînions avec Marc Houtin et ses remarquables 2005 avec une mention spéciale à :
* Princé un 100% cabernet franc (mûr c'est tellement rare sur ce cépage n'est ce pas Laurent !!) qui est rond et qui nous fait le coup du comptoir des indes, c'est un festival d'épices, c'est très bon.
* Côteaux de l'aubance (avec ses 800 gr de sucres résiduels sur la balance) titrant à peine 11,5° aux arômes de miel, de beurre et de fruits exotiques, en bouche une matière énorme, du gras, et tout ça sur un équilibre magnifique chapeau bas Marc...
Puis le final avec les vins de Patrick Baudouin là aussi des bouteilles immenses avec (pour ma part) :
Après minuit (97) mélant les agrumes et la douceur d'un vin gourmand et jouissif.
Les sens du chenin (97) un extra terrestre de 1°( oui oui 1°) qui nous envoie de l'abricot en pleine poire et possédant une matière vive et une acidité démoniaque d'équilibre.
Et tout cela ponctué par des vins surprises lors des repas ou les dégustateurs s'emploient à deviner (ou non) la provenance des breuvages proposés puis a s'exclamer sur la qualité surprenante ou décevante de tel ou tel vin.
D'agréables moments qui vous rendent accrocs à cette manifestation unique. Je me répète mais vivement 2008.
Petit jeu : une salade de fruits s'est glissée dans le texte à toi de retrouver tous les fruits...
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